Oyez, oyez !

Dans le cadre de la promotion de son savoir faire le monastère de Mintis organise un concours d'écriture. Cette compétition a pour objectif de récompenser les meilleures plumes d'Harlan et de Medel.

Le concours sera divisé en deux prix distincts :
-Le prix du public
-Le prix de l'ordre

Les contributions seront évalués l'ordre sur le fond, la cohérence vis à vis du RP, le style et bien sur l'orthographe.

Le public sera libre d'élire son histoire préférée.

Chaque gagnant se verra offrir, un trophée, 300 écus, l'édition de son ouvrage par les éditions Mintis (valeur de 90 écus), la diffusion de son ouvrage dans la boutique de Soxyn ainsi qu'un pourcentage sur les ventes.

Il sera demandé aux concurrents d'écrire une petite histoire mettant en scène des personnages d'Harlan avec pour limite 15 pages minecraft. Ce récit devra être consigné dans un livre éditable non signé (pour assurer l'anonymat) et sous format électronique : word/ open office/ forum. La version minecraft sera déposée dans l'urne prévue à cet effet dans la boutique de Soxyn << Au grimoire fumant>>. La version électronique sera transmise à Soxyn qui me la fera parvenir, toujours pour des raison d'anonymat.

Les concurrents auront jusqu'au 1er juin pour déposer leurs manuscrits. Les nouvelles seront ensuite publiées sur le forum et seront soumises au vote du public.

A l'issue de ce vote les prix seront décernés, le 10 juin lors d'une cérémonie au monastère.

Les contributions sont arrivées

Je rappelle le thème : une petite histoire mettant en scène des personnages d'Harlan, j'insiste sur le terme histoire

.

Les votes sont ouverts, vous pouvez répondre à ce post avec votre vote ou m'envoyer un MP forum

(pour les retardataire envoyer un MP de toute urgence avec votre contribution)

Contribution 1 :

Réminiscences

Aussi loin quIl sen souvienne, Il nétait jamais venu visiter cet endroit. Mais quelque chose lui faisait penser le contraire ... Il savait qui Il était, doù Il venait, mais pas où Il était. Cette sensation de déjà vu lemplit de doute. Il vogua sur maintes mers et lacs, traversa bien des contrées. Il se souvient de ces mines au Nord, austères et sans vie, où seul son souffle résonnait dans ces espaces confinés. Il faisait sa route vers le sud, traversant la capitale. Mais Il naimait pas les habitants de cette ville. Imbus de leur personne, peu avenants, ils ne lui rappelaient que trop de là où il venait, de là où il avait été chassé... Il senquérait alors de chercher une terre daccueil, et poursuivait sa route au Sud. Mais les vents et tempêtes glaciales qui sévissaient en hiver auront eu raison de sa détermination, et Il sen alla à labri, sous le sol dHarlan. Mais Il ne savait pas ce qui lattendait sous ces profondeurs, bien quhabitué par sa vie passée à vivre dans ces espaces reclus du monde des Hommes. Plus il senfonçait sous la surface, plus lair devait chaud, irrespirable. Les vapeurs de soufre eurent parfois pour effet de lui faire perdre la raison. Mais Il navait pas le choix... Il fit face à de nombreux périls, traversait les grottes et mines abandonnées par les hommes et cest au moment où il commençait à lâcher prise quil trouva cet endroit, cette cité. Il avait parcouru des milliers de kilomètres, mais pourtant, cet endroit lui semblait familier, bien quil nait jamais mis les pieds sur ce versant du monde. Les habitants de cette cité furent surpris de voir un être tel que lui arriver sous ces latitudes, lui qui venait dau-delà le Nord. Létonnement sest traduit en curiosité, puis en évitement. Encore une fois, Il était encore seul. Non par choix, mais par défaut. Il nétait pas méchant, ni malveillant. Il était lui. Mais là si cette cité sortait de lordinaire pour cet être, cétait pour une chose : les armoiries. Non pas les armoiries de la famille qui dirigeait la cité, mais les armoiries dune autre de ses familles. Celle qui dirigeait les mines et les forges ... En quête de réponses, il alla se renseigner à la bibliothèque de la cité : parchemins, livres et autres ouvrages, il les lut, et tomba sur ce symbole. Le même symbole, surplombé des lettres H.R., gravés sur sa chevalière attachée par une mince chaîne autour de son cou. Il demanda alors audience au dirigeant de la cité, et fit quérir le représentant de la famille qui portait ces symboles. Et laudience arriva. Le chef et représentant de ce peuple, le fit entrer au sein de cette Assemblée, et à peine avait-il franchi le seuil, Il laperçut. Bien quils ne se soient jamais rencontrés, cétait pour lui une évidence. Lui qui était différent de ce quil pensait être son peuple, lui qui avait été chassé, congédié et excommunié de sa paroisse, Il comprit. Trop grand pour le monde des nains, trop petit pour le monde des hommes, Il était lun des fils cachés de cet homme, qui lavait abandonné au sein des mêmes mines doù il entreprit son long périple. Et cette chevalière qui lui avait toujours été trop grande, cétait celle de son père, H.R. Herran Riddari. Mais au lieu de colère et de haine, seuls des sentiments de paix et damour envahirent leurs curs. Le temps semblait sêtre arrêté au moment même où leurs regards se sont croisés, au moment où le fils retrouvait son père. Il aurait voulu lui demander pourquoi, mais la seule réaction qui leur vint à lesprit se traduisit par une accolade, chaleureuse, dénuée de tout faux semblant. Il était une chose dont il avait été à la recherche toute sa vie. Une chose quil ne la trouva quau-delà des horizons. Une chose dont lui-même avait toujours fait preuve à légard des autres, mais dont personne navait jamais fait preuve à son égard. La sincérité.

Contribution 2 :

Un week-end mouvementé

21 heures. Les cloches sonnèrent. En toute discrétion, les deux amis passèrent les portes de la ville pour leur week-end habituel à l'extérieur de l'enceinte. Le crépuscule approchant, les deux jeunes se devaient de construire un abris de fortune et de faire un petit feu afin de passer la nuit tranquille.
Pendant que l'un rassemblait des feuillages et des branches, l'autre allait chercher du silex, des buches et des animaux afin d'assurer leur survie au petit matin. Cependant, une rencontre imprévue eut lieu. Au moment même où les garçons se retrouvèrent à leur campement, trois zombies et deux squelettes les attaquèrent. Malheureusement pour les deux jeunes hommes, un des zombies avait une épée en pierre et l'autre une pelle en fer.
Les deux amis s'échangèrent un seul et unique regard puis se séparèrent et se cachèrent chacun derrière un arbre. Leur but était bien sur de tuer d'abord les deux squelettes. Les zombies n'étant pas très fort en combat singulier, que ce soit avec des armes ou non, ils n'étaient donc pas la priorité pour les deux jeunes. C'est alors que l'un des deux garçons remarqua de grosses pommes de pain au dessus de lui. Il grimpa à l'arbre derrière lequel il s'était caché et les lança sur le squelette qui, après avoir chancelé quelques secondes, tomba à terre, assommé. Le second garçon attendit que l'autre squelette arrive au niveau de son arbre pour lui sauter dessus et lui arracher l'arc de ses mains. Ce dernier, sans son arc, parut désorienté. Le jeune homme en profita également pour arracher le carquois avec les flèches de l'archer et en tira une dans la tête du squelette. Celui-ci tomba raide mort sur le coup.
Il ne restait plus que les trois zombies. Le garçon à l'arc en avait deux qui lui arrivaient dessus. Malheureusement pour lui, il eut à peine le temps de décocher une flèche et tuer le premier zombie, que le deuxième lui assena un coup de pelle sur la tête. Ce dernier fut assommé et perdit conscience. Son ami, voyant la scène par dessus l'épaule du zombie lui faisant face, fit un croche-patte au monstre et se rua sur l'autre zombie pour sauver son ami inconscient. Il sortit un canif qu'il garde toujours sur lui, au cas où ils auraient un problème, et l'enfonça dans le coup de son ennemi. Le monstre s'écroula au sol, mort. Il lança enfin son couteau vers le dernier monstre qui le pris en pleine tête. Les deux amis étaient sauvés. Cependant, il fallait soigner l'inconscient de toute urgence. En le prenant sur son épaule et se dirigeant vers les portes de la ville, le jeune garçon se retourna et vit des dizaines et des dizaines de pairs d'yeux jaunes dans la forêt:
-"Oh oh. Ca s'annonce très mal pour nous là".

Contribution 3 :

Prison du Nord ,
19 Skogien , an 21 ap GC

Monsieur l'Officier ,

Vous n'allez pas comprendre ce que je vous écris ,surtout que je le fais en attendant qu'on vienne un matin me réveiller dans ma cellule pour m'annoncer que c'est le moment.
J'ai pas peur ,j'ai jamais eu peur pour moi, ils me couperont les cheveux et après ils me couperont la tête, mais j'essaye de pas y penser, comme j'ai toujours fait ,quand j'étais pas tranquille.
Seulement ça m'aide guère ,cette idée ,pour trouver les mots qu'ils faut comprenez-vous ?

J'ai pas à vous parler de ce qu'ils appellent mes crimes.
Quand ils m'ont intérrogée ,avec toutes leurs manigances pour me perdre ,j'ai rien dit ,rien ,mon avocat vous le confirmera en vous donnant cette lettre.

Ils m'ont attrapé parce que j'ai été bête de m'attarder à Agramoth ,quand j'ai réglé son compte à ce Jaergert , j'aurais du filer en bateau pour le diable tout de suite , je ne serais pas ici , ils m'auraient jamais prise.
Mais là ,j'avais encore la fiole dans mon sac de voyage , c'est comme ça que j'ai été faite .
Et encore , ça m'aurait pas dérangée de tout déballer,moi,s'il y avait eu du monde à mon procès,j'aurais crié la vérité sur ce Jaergert et la grâce d'Hyvän qu'il a gardé secrète ,mais pensez-vous ,ça,ils voulaient pas que j'en parle.
Ils ont assassiné mon frère.
Oui ces gueules de rats qu'on voulait me faire dire que je l'ai tué .

A vous je veux plus parler de ces larves ,j'ai mieux à vous raconter .
Si je ne l'ai pas fait avant c'est que vous cherchiez comme moi la vérité sur ce grand chambardement ,maintenant que j'attend mon heure ,ça n'a plus d'importance mais comme vous êtes officier à la garde royal peut-être pouvez-vous me faire délivrer ?

Ce que j'ai à vous conter vaut tous les sacrifices du monde , mon bon monsieur,si vous acceptez mon offre rejoignez-moi au Porc-Marin une fois mon châtiment annulé.
F.D.W

Contribution 4 :

Lart de blesser et de tuer
Dans sa forge Darchtac saffairer : il trépignait de pouvoir tester son nouveau modèle de flèche a sifflet. Depuis plusieurs mois le forgerons il travaillait sur ses projectiles ayant pour but la mort il était particulièrement fier de 5 types :

-Les flèches en croisant de lane : cest flèches utiles en temps de siège ont pour vocation de trancher les mains des assiégé ou les cordages des différent systèmes de protections, ces flèches non létal semble avoir peu davenir dans la Legio du fait de labsence doccasion pour les utiliser.

-Les flèches accompagné de boule de charbon : cette flèche contient une boule de charbon contenant une braise enflammant la flèche durant son vol grâce à ladministration dair, ces flèches sont très utiles lors des combats divers et déjà commercialisé sous lappellation darc Flamme le niveau associé est donc associé à la quantité de charbon brulant sur la flèche et donc la durée dembrasement de lhypothétique cible.

-Les flèches serpent : ces flèches particulièrement sadique ont pour but en se plantant dans la chair des ennemis de causer des blessures incurables. Darchtac avait créé cette flèches après que Tiplish lui ait dit que lors dune guerre il était préférable de blesser et dincapacité plutôt que de tuer.

-Les flèches à tête carré : ces flèches sont particulièrement pratiques pour trancher tous les cordages mince comme épais et autre liens, peu utile lors de combat elles sont utiles lors des différentes opérations

-Les flèches à sifflets : ces flèches sèment leffroi dans les rangs. Darchtac aime surmonter ses flèches dun ornement ressemblant à un oiseau pour plus dincompréhension et de discorde. Malgré la récente acquisition de ce modèle Darchtac le classe déjà dans ses flèches favorites.

Récemment Darchtac décida de publier comment il parvenait à créer les différents arcs quil pouvait mettre en vente. Les arcs suivaient une classification quil avait choisie pour que ses clients puissent comprendre lobjet quil avait devant eux.

La nomination Solidité (ou Unbreaking) est une amélioration de la résistance de larc et donc sa durabilité. Cette amélioration est obtenue en effectuant un traitement thermique sur le bois : en chauffant le bois et en le faisant refroidir rapidement on augmente sa résistance. De plus Il est de bon ton de rappeler que cela naugmente pas le nombre dutilisation maximal mais cette améliorations permet à chaque utilisation de ne pas utiliser larc avec une probabilité variant avec le niveau de cette amélioration : la probabilité de voir perdre sa durabilité à larc est de 40+60/(Niveau+1)% (daprès les quelque calculs qua réalisé Darchtac). Le niveau ne peut excéder 3 : les moyens technologiques actuels ne permettent pas de renforcer davantage un arc.

La nomination Puissance (ou Power) est une amélioration de la vitesse de la flèche, en tendant la corde davantage la corde on peut augmenter sa vitesse et donc les dégâts causé. Les dégâts augmentent de 25% de la valeur de base de larc avec 25 % de bonus avec lapparition de cette amélioration. Le niveau ne peut excéder 5 :Larc se brise si on tend plus la corde.

La nomination Recul (ou Punch) est une amélioration du poids des flèches : les flèches ainsi tirer repousse plus les ennemis atteint. Le niveau nexcède pas 2 : un homme moyens (notamment le forgerons) ne peut porter larc la flèche et son carquois remplis et garder sa mobilité initiale.

La nomination Flamme (ou Flame) correspond a lutilisation des flèches enflammées décrites plus haut le niveau modifie la masse de charbon ou autre combustible porter par la flèche, le niveau nest actuellement que de 1 : la flèche perd trop de portance ensuite mais Darchtac cherche actuellement un moyens de palier a se soucis.

La nomination Infinité (ou Infinity) correspond à un enchantement obtenu par magie : Darchtac fait appel à des puissances le dépassant et permet à ses arc de ne pas consommer de flèches durant le tir (personne nest encore en mesure dexpliquer ce phénomène).

Ainsi chaque arc a ses attraits mais il nen reste pas moins que larc ne peut être utilisé pour les combats trop rapproché et quil faut dans ce cas utiliser une épée ou une autre arme de corps à corps.

Contribution 5 :

La mission secrète

Le Hérisson

Alors que sa journée avait bien démarré, ses activités ont été interrompues très vite par son supérieur. Il avait une mission de la plus haute importance pour lui, basée autant sur la confiance que sur la discrétion. Confiance gagnée peu à peu par ses efforts et son travail, parfois acharné. Cette mission était à la fois simple et délicate : apporter à un contact de son supérieur un objet dune importance capitale.
Une fois le lieu de livraison connu, le Hérisson analysa la route il devait prendre et surtout il estima quelle serait la durée de son voyage. Car il devait faire au plus vite. Un jour et demi à dos de cheval sans la moindre pause. Heureusement pour lui, sa monture fait partie de la meilleure race dHarlan.
Lhoraire de départ tombait bien, car daprès ses calculs, il arrivera à destination au beau milieu de la nuit, le moment rêvé pour déposer le précieux colis. Sans plus attendre il prit la route, sûr de lui et sûr de réussir sa mission, sentant que son chef le suivait du regard le plus loin possible.
La route quil remprunta traverse Harlan, en passant par des forêts, des montagnes, des plaines et des rivières. Le voyage du Hérisson était long mais sans difficulté, malgré les monstres qui rôdent parfois la nuit. Les routes sont plus sûres ces temps-ci. Ce nétait dailleurs pas les monstres qui lui faisaient peur, mais lidée déchouer dans sa mission.
Ses calculs étaient justes, après une journée et demi de voyage sans un seul arrêt, il arriva au lieu convenu. Lendroit était vide, au beau milieu de la forêt. Le Hérisson déposa alors son précieux chargement en veillant à ne pas être vu ni suivi.
Il repartit aussitôt, et ne prit pas la peine de sarrêter au retour. Personne ne devait savoir doù il venait, où il allait et ce quil venait daccomplir. Après un jour et demi de voyage, aussi long et tranquille quà laller, il était enfin de retour.
Son supérieur le félicita discrètement, soulagé de voir que cette tâche était enfin terminée. Le Hérisson alla ensuite se reposer de cette longue course.

Ainsi sachève la deuxième mission secrète du mammifère à épines.

Contribution 6 :

5 Nébelien 1319, début des essais

Suite à la demande dHelgon, début des essais visant à trouver le moyen de raffiner la redstone. Lobjectif est de la rendre propre à la consommation et ainsi améliorer nos soldats. Suite à la mort de plusieurs cobayes, il a été évident que la redstone ne pouvait être consommée sans avoir été raffinée au préalable.

12 Nébelien 1319, tentative de raffinage

La redstone a subis de nombreux changements mais impossible dobtenir celle des Chasseurs. Nous lavons combinée avec des plantes des Terres du Sud, nous lavons chauffée, frottée, moulue et même mélangée à leau. Aucune amélioration notable. La redstone garde le même aspect et est toujours aussi éloignée de celle que les Chasseurs et les Ombres transportent.

15 Nébelien 1319, étude des différences

Pour comprendre le passage dun état à lautre, les différences de la redstone sauvage et celle raffinée ont été analysée. La plus notable est la propriété de sallumer lorsquon la frotte. Cette particularité nest présente que sur la version à létat sauvage. De plus, la redstone originelle nest pas une poudre aussi fine quune fois travaillée par les Chasseurs. Tout porte à croire quune fois réduite en poudre plus fine, elle perd la capacité de briller une fois frottée. Les futures recherches sorienteront dans cette piste.

25 Nébelien 1319, arrêt des recherches

Suite à la destruction quasi complète du laboratoire, les recherches sont suspendues. La meule utilisée pour réduire la redstone en poudre fine semble avoir entrainé un échauffement du composant. La redstone a fusionné avec la meule qui est devenu rouge vif puis a explosé, détruisant les installations adjacentes.

15 Laers 1319, reprise des recherches

Le nouveau bâtiment comporte une meule magique qui ne suse pas avec le temps et résiste à toute forme de magie extérieure ou dimpacte. Deux mages ont été dépêchés spécialement pour nous aider dans nos travaux.

28 Laers 1319, incident avec un mage

Suite à la réalisation de la première vraie poudre de redstone, nous avons essayé de la déplacer magiquement pour ne pas prendre le risque de voir le conteneur exploser. La magie semble elle aussi être un conteneur puisque les pouvoirs du mage ont, daprès ses dires, explosé. Il a maintenant les mains brûlées et ne peut presque plus utiliser ses pouvoirs. Il décrit malgré tout une grande sensation de puissant avant que cette dernière ne le submerge et quil en perde le contrôle. Une demande a été faite à sa Majesté pour que dautres mages plus puissants apportent leur contribution.

10 Rysoir 1319, magie et redstone complémentaire

La redstone raffinée par nos soins ne brille plus que lors de lutilisation de magie à proximité. Pour minimiser les risques, les deux mages ont commencé à lancer des sorts mineurs loin de la poudre rouge et se sont rapprochés petit à petit. Le plus puissant des deux fait état dune sorte dextase magique qui samplifie en fonction de la proximité de la redstone, le deuxième devait être plus proche pour ressentir les mêmes effets.

15 Rysoir 1319, sort magique amplifié

Les deux mages ont vu leur pouvoir augmenté grâce à la possession de redstone en quantité précise. Le dosage est important pour que le lanceur de sort garde le control et ne soit pas submergé pas limpression dextase devant cette augmentation de puissance. De plus, la quantité de ressource physique nécessaire pour un sort est proportionnelle à la résistance mentale dont doit faire preuve celui qui utilise la poudre. La redstone raffinée a pour réputation damplifier les pouvoirs de celui qui en consomme. Ces résultats nous confortent dans lidée que nous touchons au but.

Contribution 7 :

Et ainsi naquit Areksar
Fils du preux Olysar
Dans les terres du Nord
Près des forêts obscures

Seul il arriva dans la cité
Juvénile et entre deux collines
Nommée Ecensor par les serfs
Maudite par le grand Tyran

Il bâtit une maison en briques
Et tailla une face dans la roche
Il assista à lincendie de la cité
Par les forces du grand Despote

Il combattit avec la Garde urbaine
Pour la liberté de sa douce patrie
Contre le règne du César maléfique
Afin que les fils et filles soient libres

Le Tyran succomba aux glaives
Des Libres et des Téméraires
Mettant fin à sa gouvernance
Créant ainsi un âge de libert

Il vit un chevalier nommé Eckwan
Devenir roi par la grâce des Etoiles
Des guerriers devenirs ducs et comtes
Des paysans adopter la vie de courtisan

Tout prospéra et tout grandit
Sous le regard des rois dEcensor
La cité grandit en taille et en beauté
Et les villages émergèrent nombreux

Aux portes de la jeune Ecensor
Il bâtit un fort avec deux enceintes
Un bastion et des couloirs souterrains
Défendant la cité des dangers externes

On le nomma châtelain du castel
Il créa alors une grande plantation
Contenant des cannes à sucres
Faisant sa gloire et sa richesse

Sa fortune créa la jalousie des uns
Et ladmiration secrète des autres
Il bâtit alors une cathédrale blanche
Ou fut sacré en grand pompe un roi

Quand le royaume sétendit vers le Nord
Il quitta la vieille cité dEcensor
Trouva un passage vers les basfonds
Et creusa une cité en pierre et en or

Sacré roi par le peuple des tréfonds
Il régna sur Goldanith la fière
Pendant que la cité noire de Cya
Emergea au regard du monde entier

Les mages noirs de Cya naquirent
Mettant un terme à une ère de paix
Le roi dEcensor appela à la guerre
Mille seigneurs le suivirent fièrement

Il suivit à son tour cet appel royal
Pour affronter un ennemi commun
A toute la Création et lHumanité
Dans une lutte apocalyptique

Les mages de Cya combattirent
Invoquant un Enderdragon féroce
Mettant à feu la cité de Goldanith
Et tuant le peuple des tréfonds

Cya tomba après dix ans de combat
La cité noire fut mise à feu et à sang
Le plus grand des mages noirs trépassa
Mais le Mal résista en se terrant

La magie noire ressurgit plus forte
Assiégeant la noble cité dEcensor
Brûlant tout sur son passage
Mais fut vaincu par larmée royale

La paix fut donc restaurée
En tout lieu et sur toute terre
Cent ans de prospérité paisible
Rendant les hommes contents

Quand le monde fut vieux et las
Areksar trépassa de vieillesse
Son corps prit repos dans une tombe
Haute de stature et toute en pierre

La pluie tombe sur sa sépulture
Les temples sont en ruines
Les palais des colonnes solitaires
Les noms de roi longtemps oubliés

Les ducs se font une guerre atroce
Pour savoir qui sera le premier
Et qui le dernier parmi eux
Ecensor git en ruines et pleure

Nul ne se souvient du nom
Dun jeune maçon devenu roi
Nul ne retient en mémoire
Lhomme quon nomma Areksar

Hors concours - Contribution de Monnierant :

Le Mysty était un petit bouge crasseux. Les voyageurs de passage étaient rares sur cette route reculée et seuls les quelques habitués, n'ayant plus d'humain que la vague allure donnée par un bout de tissu entourant leurs épaules tombantes, permettaient à Sally de faire tourner la boutique. Sally était la tenancière de ces quelques planches posées sur de vieux rondins de bois. Cétait le seul héritage qu elle gardait de son père. Les ivrognes du coin ne respectaient pas grand-chose. Ils avaient les mains baladeuses que ce soit pour les fesses des serveuses ou pour les bourses des quelques pauvres bougres qui pouvaient, dieu sait comment, ségarer ici. Mais ils vouaient tous un profond respect à Sally.

Cest pour cela que ce soir-là, lorsque létranger entra dans la taverne, tous les regards se tournèrent vers Sally.

« Une bière. » lança linconnu.

Dun il avisé Sally jaugea ce nouvel arrivant de haut en bas. Malgré son allure bourrue, elle voyait derrière ses vêtements crasseux une certaine droiture. Létranger nétait pourtant pas raide, daucun nayant pas lhabitude de jauger les clients de ce genre de rade auraient même pu le qualifier de mollasson avachi. Mais Sally voyait bien que cela ne collait pas tout à fait.

« Voici. Dit-elle sans chaleur et avec méfiance en lui tendant sa bière. Ici on paie comptant. »

Alors que la tenancière navait même pas fini sa phrase, deux écus roulaient sur la table. Sally les saisit prestement.

Au fond du bar, se tenait un homme sombre qui se cachait dans la pénombre. Autant vous dire quil aurait fallu être un chat pour lentrapercevoir. Cependant, le temps dun éclat aussi fugace que ne peut l'être létincelle dune allumette que lon craque, ses yeux avaient brillé dans le noir. De sa place, il avait vu le léger reflet des bougies sur les pièces. Ce soir, il ne rentrera pas bredouille et sa bourse sera bien plus pleine qua son arrivé.

Dun geste souple et sans accroc, lhomme sapprocha de létranger.

« Vous nêtes pas du coin vous ? Je me trompe ?

- Ne dérange pas la clientèle Joe ! sexclama Sally. »

Joe était le seul homme qui ne respectait pas Sally. Quand votre nom fait trembler toutes les fermes alentours, on ne sembarrasse pas des considérations dune tavernière, aussi respectée soit-elle.
Il sortit de sa poche un couteau et le posa sur le comptoir.

« Je suis sûr que mon nouvel ami va me proposer un verre. » indiqua Joe sur un ton qui était à la plaisanterie ce que le couteau est à la cuillère. Un ton qui se voulait être amical mais qui ne laissait aucun doute quant à ses intentions.

Depuis des lustres Joe avait acquis une telle dextérité que lon eut pu croire que sa main était indépendante de son corps. Et là justement, elle se frayait toute seule un chemin vers la bourse de son soi-disant nouvel ami. Rien dans le regard ni dans lattitude de Joe ne laissait supposer que son appendice préhensile était à luvre.

Linconnu navait pas bougé, tout du moins cest ce que pensait tout le monde. Son geste avait été si précis et si prompt que le mouvement avait été imperceptible. Joe simmobilisa la main dans la poche de linconnu, une perle de sueur commença à couler le long de sa tempe. Comme Joe, cette goûte fut bien surprise de ne pas tomber sur un col de veste comme elle sy attendait, mais sur une lame dacier froid et aiguisée. Linconnu tenait son agresseur au bout de sa dague. Il prit doucement le couteau sur le bar et le rangea dans la poche de la veste de Joe.

« Je te rends ceci mon ami. » Dit linconnu.

Il avait lourdement insisté sur ces derniers mots et cela résonnait aux oreilles de Joe comme laccusation dun juge. En sortant sa main de la veste, linconnu avait saisi la maigre bourse de Joe.

« Je ne fais pas une bonne affaire avec ceci » reprit-il en soupesant celle-ci.

Puis la vidant sur le comptoir, il lança à toute lassistance un grand:

« Tournée générale cest mon ami Joe qui régale. »

Sally se rappellera toujours ce fameux soir ou cet étranger avait emmené Joe. Cétait la fin de la terreur. Elle se souvenait surtout de cet homme, qui lorsquil sorti, se tenait à présent debout droit dans ses haillons. Il dégageait alors une présence et une prestance qui gravèrent, à tout jamais dans la mémoire de Sally, les derniers mots de cet étranger.

« Vous avez le bonsoir de Skittle »