Merci aux personnes présentes a 20h
Voici le classement du concours :
1er - Rocmop
2eme - Loadware
3eme - Galahad
4eme - Kanol
5eme - Survetman
hors classement pour retard, Ayd avec une belle participation tout de même qui aurait fini 3eme ex-aequo avec galahad
pour les détails des notes vous pouvez revenir vers tiplish et moi même
Elyana « Trocmotte » d’Aldeïha
La maison d’Aldeïha n’était pas encore ce qu’elle est aujourd’hui à la naissance de cette Aïeule de notre Architecte en chef.
Elyana est née selon certaines sources aux alentours de la fin du règne d’Hariel quelques années avant la naissance du terrible Helgon. En ce temps-là, le commerce entre la cité n’était pas aussi développé qu’aujourd’hui et les bien produits à Aldeïha étaient issus essentiellement de la pêche. Les gens étaient bougons et râleurs mais de bons vivants tout de même.
Dès son plus jeune âge, Elyana avait développé un gout particulier pour le troc. Cependant sur cette petite île, hormis le poisson et les coraux que tout un chacun pouvait récupérer, il n’y avait pas grand choix en marchandises.
Un jour qu’elle entendait les responsables de la ville se plaindre du manque de terrain pour l’expansion de la ville, elle comprit qu’un simple lopin de terre pouvait devenir une ressource de luxe, elle décida de commencer à échanger ses quelques rares ressources acquises on ne sait trop comment d’ailleurs, et à les échanger contre les parcelles de terre. C’est à cette époque que lui fut donné par les habitants le surnom de « Trocmotte ». Petit à petit, elle put ainsi devenir la propriétaire de tout ou partie de l’île te commença à amasser une fortune à faire pâlir les plus riches de la capitale.
Cependant, cela ne suffisait pas à rassasier son appétit grandissant pour les richesses. Elle décida donc de partir sur le continent afin de développer son commerce. En arrivant à la capitale, elle fut frappée par le changement. Il y avait tellement de monde mais si peu de commerces. Elle comprit vite qu’elle pourrait vite s’enrichir en développant son troc dans cette ville.
Elle commença donc à installer un stand sur le port afin d’être toujours à l’affut des derniers chargements. Cependant elle constata vite que son seul stand ne suffisait pas et en ouvrit plusieurs autres. Mais la difficulté était de pouvoir être présents sur chaque. Elle décidait donc de fusionner ces stands afin d’en faire un seul et très long. Elle créa ainsi le tout premier commerce en ligne et cela eu énormément de succès. Mais cela ne suffisait toujours pas à vendre plus, elle décida donc d’exposer certains bien pendu à la toile de son stand et créa le concept de vente sur la toile.
Le commerce florissait et elle emmagasina une immense fortune pendant ces quelques années heureuses. Cependant, à la mort d’Hariel, Helgon monta sur le trône et peu à peu les affaires périclitèrent. Le souverain montra peu à peu ces ambitions de tyran et mis en place une politique extrêmement agressive à l’encontre des marchands.
Voyant le vent tourner, Elyana décida de combattre le tyran à sa manière. Durant ses années de commerce florissant, elle avait noué des relations avec l’ensemble des peuplades d’Harlan et avait ainsi créé un réseau de communication très utile en ces temps funeste. Elle avait également eu affaire avec la guilde des rodeurs et décida de partager son réseau d’informateurs avec eux. Elle nomma ce réseau « la Toile sombre ».
Au fil des mois, les informations recueillies par Elyana, permirent à la guilde des rodeurs d’organiser la résistance mais cela énerva de plus en plus le tyran qui décida, avec ses disciples, de créer une maladie qui se propagerait et anéantirait ses ennemis. Cette maladie se propagea rapidement et de nombreux habitants de Vargen furent touchés. Elyana malheureusement ne fut pas épargnée et bien que le Norton le médecin en chef des rodeurs s’occupa personnellement de ses soins, il ne put rien faire contre ce virus.
Entre temps, Helgon ayant découvert les orignies du réseau d’informations décida d’envoyer la flotte raser la ville d’Aldéïha.
On raconte que lorsque la dernière pierre du dernier édifice tomba, elle murmura à son fils dans un dernier effort et ce après lui promettre de faire prospérer la famille :
« Jamais ne devra s’éteindre la toile sombre, ce réseau d’information mondial ».
En l’honneur de son dévouement, les rodeurs, décidèrent de l’enterrer à Aldéïha sous les décombres des quais, afin qu’elle soit toujours la première à voir les marchandises débarquées.
J'écris un poème.
"Le ciel."
Eretheon Melgur
Une enfance calme
Les premiers souvenir de mon cousin Eretheon remonte à notre enfance à Nefald, lorsque ma mère se rendait chez son frère aîné de temps en temps pour prendre des nouvelles. Avec six années d’écarts, nos préoccupations de jeunes sots étaient sensiblement différentes. Alors que je cherchais à jouer à la balle ou aux petits soldats en bois, Eretheon était déjà plongé dans la lecture de livres militaire pompeux et totalement inintéressant pour mon âge… La stratégie semblait être un domaine passionnant pour lui, les rares fois où il tenta de m’apprendre à jouer aux échecs, nos parties se terminaient toujours par une défaite écrasante pour moi. Il avait alors ce petit sourire narquois qui avait le don de me faire perdre patience. Je préférais alors retourner jouer avec son petit frère, Janoclaou.
Avec le temps et les études, nous nous sommes progressivement perdus de vue. Chacun à son cursus et son chemin, Eretheon finit par quitter Nefald avec son frère sans vraiment prévenir, peu de temps après la mort de mon oncle Leonhard. Mes études devenant de plus en plus prenantes et complexes, j’ai alors perdu tout contact avec lui.
Les retrouvailles
Mon premier contact avec Eretheon alors adulte fut plutôt inattendu. À peine ma formation achevée, on me proposa une mission temporaire de construction navale dans une ville dont je n’avais que peu entendu parler : Velmegun. De mémoire, les seuls échos que j’avais eu de cette cité provenaient d’une lointaine guerre entre mercenaires et légionnaires, plusieurs années auparavant. La proposition semblait honnête et le salaire confortable. Après plusieurs jours de voyage en bateau, je posai le pied dans ce qui ressemblait plus à une bourgade de pêcheurs qu’une cité. Je fus rapidement accueilli par Eretheon en personne, qui sembla tout aussi surpris que moi de ces retrouvailles.
Cette première soirée à Velmegun fut arrosée, et si sa fin demeure encore aujourd’hui obscure (la faute à un certain rosé), je me souviens avoir passé des heures à écouter Eretheon me relater ses aventures depuis son départ de Nefald : le retour à Velmegun, la prise de pouvoir sur Avenparkx, la guerre des deux blocs, les familles Nobles, et enfin ses projets d’avenir pour cette ville.
Eretheon, acte I
Après sa prise de pouvoir, qui poussa la famille Melgur à la tête de Velmegun, Eretheon opta tout d’abord pour un modèle d’administration simple : un conseil. Chaque citoyen avait voix dans les décisions prises et les familles nobles avaient une influence suffisante lors des débats. L’heure était alors à la reconstruction et à l’aménagement urbain. Ma formation d’architecte naval fut grandement mise à contribution. Eretheon m’attribua même une maison, car il souhaitait que tous les Melgur puissent profiter de leur terre d’origine. Il était toujours à l’écoute et prêt à donner son avis, bien que les travaux d’aménagement et l’administration de Velmegun lui prenaient plus de temps qu’il n’a jamais voulu l’admettre. Il avait à cœur de montrer à toutes les villes d’Harlan que Velmegun pouvait devenir une véritable cité marchande, connue et respectée de tous. Un astre faisant rayonner la grandeur de la famille Melgur, fière d’avoir récupérer ses terres.
Eretheon, acte II
La fin des principaux travaux de la ville poussa Eretheon vers une nouvelle voie, celle de la République. J’avais alors passé suffisamment de temps à Velmegun pour qu’Eretheon me fasse pleinement confiance. Il me proposa un poste fixe dans sa nouvelle république : celui de Consul. En acceptant ce poste, je découvris une nouvelle facette d’Eretheon, bien cachée jusque-là : celle de la ruse et de la tromperie politique. Je savais qu’Eretheon était un fin stratège militaire, doublé d’un âpre négociant dès qu’il s’agit de faire des affaires. Mais la politique semblait également être son terrain de jeu favoris. Complots, rumeurs, trahisons, espionnages, missions secrètes, détournements… Tous les moyens étaient bons pour parvenir à ses fins. Velmegun était alors à son apogée, puissante et respectée.
Eretheon tenta alors de s’en prendre à son vieux rival : le Dragon. Il provoqua volontairement la guerre de Karme contre la Legio Ordo, en sachant pleinement que Vallanwis serait rasée quoi qu’il arrive. Tout fut calculé à l’avance, si bien que même la défaite victorieuse qu’a connu Velmegun lors de cette bataille était prévue. Mais ce conflit eu des conséquences dont il ne s’attendait pas : il failli perdre la vie durant le combat, échappant à la mort de peu, il devint moins sûr de lui sur ses talents de stratège. La famille Riddari fut quasiment anéantie, ce qui jeta le discrédit sur son commandement et sur l’éclat de la famille Melgur. Il n’encaissa que durement le coût des pertes humaines et l’impact sur l’influence de sa cité.
Eretheon, acte III
Peu de temps après, Harlan connu un déclin démographique et économique fort, qui toucha de plein fouet la cité marchande. Face à la pauvreté grandissante et aux difficultés politiques de plus en plus nombreuses, Eretheon finit par quitter son poste de Consul. Le tumulte de Velmegun vint à bout de sa patience et malgré la réticence des autres membres de la famille Melgur, il quitta Velmegun pour s’installer dans la cité d’un de ses vieux alliés : Isord. Cette retraite politique le rapprocha un peu plus de Nefald, où il continua ses affaires politiques dans l’ombre et le calme. Il ne restera cependant que peu de temps à Isord, l’âge le poussant à revenir au palais Melgur d’Eoli où la maladie l’emporta rapidement. Il est aujourd’hui enterré auprès de ses proches, dans une modeste crypte du cimetière de l’Île à Velmegun, situé à côté du Fief de sa Famille, le Pavillon Blanc.
Son passage sur Harlan aura marqué le monde, avec ses décisions, son humeur, ses victoires et ses défaites. Officier de Nefald respecté, il porta seul Velmegun au plus haut point, faisant fi de sa santé pour tenter de préserver l’équilibre économique et politique d’Harlan. La victoire des Mercenaires fut de son fait, tout comme le départ définitif des Légionnaires de Karme. Nombre de bandits furent emprisonnés grâce à lui, assurant à Nefald et ses routes la sécurité qu’elles méritaient. Ses marques et son influence passée imprègnent encore beaucoup Velmegun, où chaque recoin de rue peut être sujet à une anecdote à son sujet.
Sa célèbre devise peut encore être entendue dans une certaine taverne : Pro Melguria Ultimatum.
Naissance : 100 av. G.C Nefald
Décès : 20 av. G.C Nefald (à 80 ans)
Sépulture : Panthéon de Nefald
Domicile : Quartier nord de nefald
Activités : Ébéniste,Horloger,Inventeur,Ingénieur
Sveinn Gibbon est né à Nefald, dans Vargen en Harlan, d’un père menuisier. Il est le cadet de quarte enfants.
Vers 93 av. G.C, sa famille aurait déménagé à Kerak toujours dans la région de Vargen.
Une légende raconte, que lorsqu’il aurait été malade de la varicelle à l’âge de six ans, une cloche lui aurait été offerte pour le distraire, et qu’il aurait passé des heures à essayer d'imaginer un système de cloche qui donnerait les heures. Il aime la musique, qu’il pratique en chantant dans l'atelier où travail sa famille.
Sveinn Gibbon devient ébéniste et construit des horloges entièrement en bois. La première, créée en 80 av. G.C , serait actuellement conservée par la famille Gibbon à Nefald ; une autre, faite en 78 av. G.C , est au musée de Tralhim ; et une troisième, de 75 av. G.C , à été volé à l'Université de l'invisible par un ancien élève des décennies plus tard.
En l'an 71 av. G.C, Sveinn reçoit une commande pour faire une nouvelle horloge pour la ville d'Aldëiha dans la mer d'Arria. L’horloge fonctionne encore. Elle est en bois de chêne et de pin de Vargen.
Entre 68 av G.C et 65 av G.C , Sveinn et son frère Adhal, qui est aussi ébéniste, fabriquent au moins trois horloges,c'est à cette occasion que Sveinn invente le pendule, appelé Pendulum Gibbon , ayant des tiges de métaux différents pour être moins sensible aux variations de température. On pense que ces trois horloges furent les plus précises de leur époque. Elles aurait cependant toutes étés détruites pendant le grand chambardement.
Puis, à partir de 63 av G.C et jusqu’à la fin de sa vie, Sveinn se consacre à la miniaturisation de ses horloges pour la marine avec le soutien financier et moral de certains amiraux devenus chefs de guerre.
Il meurt à Nefald, dans le quartier Nord où se situe toujours le manoir Gibbon, le jour de son 80e anniversaire le 24 Laers de l'an 20 av. G.C. On l'enterre dans le phantéon de Nefald, au nord de la ville, parmi les illustres de son temps.
Bien que récompensé de son vivant par l'estime de ses pairs pour ses travaux d’horlogerie, Sveinn a souffert toute son existence d’un certain manque de considération. Il aura fallu attendre bien après son décès et le retour d'un roi pour que son génie soit reconnu à sa juste valeur.
Au début du règne d'Hyvän le juste, les horloges miniatures de Sveinn Gibbon ont été redécouvertes par un officier de la marine à la retraite qui rendait visite au roi, elles prenaient la poussière quelque part au sein de l’observatoire royal du Château.
La particularité des grands inventeurs est de pouvoir défier le temps. Sveinn Gibbon est de ceux-là.
Preuve en sont les horloges des diverses villes d'Harlan.
Le récit que vous allez lire n’est autre que l’histoire d’un homme dont l’influence fut des plus grandes sur Nefald. D’aucuns le citeraient comme un Hero. Mais qu’est-ce qu’un Héro ? Un homme aillant accomplis des faits dit admirable ? Surement mais l’histoire n’est-elle pas écrite par les vainqueurs ? Il est donc des héros oubliés, en voici un que le temps a quelque peu effacer mais certains le connaissent encore sous son surnom La Mandrille. Je parle bien de Hiram de MontFerra. Un homme né en –268 av G.C et mort en mort aux alentours de –210 av G.C. Un homme aillant œuvre pour la paix par l’épée.
Sa vie commença comme étant l’enfant unique d’un couple de Noble comme il en existe tant. Son parcours était déjà tous tracer son Père Stanislas souhaitant le diriger vers la voie de la guerre, c’est donc dès son plus jeune âge que celui-ci appris la stratégie militaire, le maniement de l’épée ainsi qu'un minimum de bien séance. “Il serait peut-être versé dans la guerre mais ne serais pas un rustre pour autant” disais sa mère Beatrice de MontFerra. Tout cela n’était absolument pas aux gouts de l’enfant, il aimer juste profiter de son temps pour découvrir de nouvelle chose. Dès qu’il le pouvait sortait sans un bruit et parcourrait les rues de Nefald. Ce qu’il préférait c’était de découvrir ce que les nombreux et bien fournis magasins de Nefald avaient à vendre. Le Roi Hariel avait réussi à rendre la capitale florissante. Ce fut à ce moment que notre héro tomba amoureux de cette terre. Un amour qui ne fera que grandir avec le temps, jusqu’à même rentré sous les ordres de la couronne qu’il servit pendant tout le reste de sa vie. Il avait appris à devenir une personne clef mais aussi effacer. Il détestait attirer l’attention des gens. C’est aussi une des raisons pour lequel les récits à son propos son rare et l’on pense que celui-ci à surement laisser le crédit de certaines de ces opérations a d’autres pour ne pas être mis en avant. Une des rares histoires à son sujet qui nous est parvenue est celle de sa mort. Le temps n’épargne personne pas même les meilleurs généraux, cependant même si son physique s’était quelque peu dégradé avec l'âge il garder toujours une carrure charpenter. C’est donc à l'âge de 68 ans que celui-ci entama sa dernière bataille. Il devait comme toujours défendre la couronne et le peuple de Nefald des factions rebelles qui voulais prendre le pouvoir. Une bataille qui ne devait être qu’une de plus avant de retourner à ses occupations. Ce qu’il ne savait pas s’était que rien ne serait comme prévus en effet les informations sur le nombre d’ennemis furent faussées par des espions rebelles. Ceux qui ne devait être que 1500 était en fait 4500, “un erreur” qui ne mettait pas le général dans les meilleures conditions. Les gardes avaient été diviser sur plusieurs front le Nord, et le Sud. Le Nord devait faire face a 5000 ennemis, en réalité ils furent 6000. Pour défendre le front Nord les généraux avait décider de dispatcher 4000 soldats, Le Sud lui avait seulement 1500 Soldats. Ainsi la bataille du Sud aller être bien plus féroce que prévue. Il est souvent de mise de dire que dans une bataille celui qui possède le plus grand nombre gagne. Cependant ce n’est pas toujours le cas, une bonne position peut aussi changer le cour d’une bataille. Il dut donc raviser ses plans. S'il ne pouvait gagner dans une bataille ranger, il devait utiliser le relief à son avantage. Il fit donc déplacer tous les soldats sur une colline qui était positionner plus loin derrière eux. La hauteur donnerait l’avantage aux défenseurs, en de plus ceux-ci utiliseraient les arbres en haut de la colline pour protéger en partie les soldats des flèches ennemies. C’est donc dans cette nouvelle configuration bien plus confortable que le Hiram débuta ce qui sera son dernier tour de maitre. En haut de la colline il surveiller le combat pour être sûr que tout se passer selon ses plans. Il prit une grande inspiration est commença un discours qui remonta la morale de ses hommes : “Messieurs, je sais qu’aujourd’hui n’est pas un bon jour, ce n’est pas un bon jour pour mourir, ni pour perdre, nous devons défendre le Front Sud pour le peuple, nos femmes, et nos filles, père et mère. Alors je ne vous demanderais qu’une seule chose. Bâter vous comme des diables, je serais votre général qu’importe où nous irons et je vous y mènerais fièrement même si cela doit être l’enfer.”
C’est ainsi qu’à la tête de 1500 soldat il tenue tète à une armée trois fois supérieure en nombre, la bataille était sanglante, si chaque soldat se battait comme 2 rebelles Hiram lui se battait comme 5. Malgré son âge celui-ci était encore fort adroit de son épée. Cependant ce qu’il n’avait pas prévu c’était que l’objectif de cette bataille n’était pas d’envahir la ville mais de couper la tête de La Mandrille surnom acquis au fil des batailles. Il était la cible de chaque rebelle, au départ il prit un coup d’épée dans le bras droit ce qui ne l’empêcha pas de couper la tête de son assaillant. Puis un autre coup d’épée, et un autre puis un autre, l’homme qui sembler être une forteresse commencer a être affaiblit par tant de combat. Il n’en pouvait il ne compter plus le nombre d’ennemis que celui-ci avait tuer, il en venait toujours plus. Il ne pouvait faillir sinon les citoyens serait la cible des rebelles. Il était a bout de souffle, les soldats eux aussi n’en pouvait plus. C’est alors qu’une corp retentie derrière lui. Le Front Nord avait enfin envoyé des renforts. Il esquissa un sourire avant de tomber à genoux. Les soldats le vire a terre épuiser et blesser, il devait sauver leur général. Il fut amené le plus rapidement possible à l‘hôpital de campagne. Une fois poser sur la table, les infirmiers se dépêchèrent de retirer son armure à leur général qui sembler respirer avec difficulté. C’est avec horreur que ceux-ci découvrir toutes les blessures qu’il avait accumuler dans la bataille. C’est donc avec un demi-sourire que celui-ci leur dit à peu près ses mots : “Je pars devant, ne vous en voulez pas j’ai juste surmené ce vieux corps qui est le miens ! Je voulais juste défendre ce qui était le plus précieux à mes yeux, le peuple de Nefald. Si je dois vous demander une dernière chose c’est de construire un fort sur cette colline.” Il s’agissait là des dernières paroles de Hiram de Mont Ferra dit La Mandrille, il quitta le champ de bataille avec le sourire aux lèvres, et un sentiment d’accomplissement. C’est donc avec cette dernière volonté que fut entamer le fort de La Mandrille sur le dernier lieu de bataille de ce Hero qui donna sa vie entière pour le peuple de Nefald et son roi. C’est en –200 avant le Grand Chambardement que la construction fut terminée. Il eut une grande importance durant de nombreuse années, et fut redouter car ce fort était tout simplement une place forte quasi imprenable. A présent il n’a plus aucune utilité militaire. Il est utilisé pour y tenir des banquets et autres fêtes. De nombreuse rumeur disent que son corps fut enterré sous le fort en signe d'homage mais rien n’est moins sûr.
Histoire de Joreik Telgon ( 56 AGC - 27 PGC )
Le Père Joreik Telgon fait partie de ceux qui ont connu l’avant et construit l’après.
Joreik naquit sur l'île de Codéhïa dans la région de Gareskar, désormais connue sous le nom d’Aldheia rebaptisée lors de sa reconstruction.
À cette époque la région n’avait d'intérêt que quelques villes côtières et un monastère de moines copistes égaré dans la forêt. Régulièrement les moines descendaient dans les villes et villages avoisinants pour vendre de vieux ouvrages ou des copies enluminées d’anciens manuscrits.
Le jeune Telgon sans aucune appétence pour combat s’accomplissait bien plus dans ses lectures. Né avant le grand chambardement, il eut accès aux plus belles bibliothèques de la société harlanaise alors à son apogée. Il s'émerveillait au quotidien des richesses monde...
L'économie fleurissante d’Harlan offrit à ses parents de dégager des revenus suffisants pour lui permettre d’étudier, encouragé par ses résultats brillants.
C’est ainsi qu’à l'âge de 15 ans il fut envoyé dans la région de Muaddib dans la plus prestigieuse université d’Harlan qui réunissait alors le fleuron des intellectuels de l’époque.
Après une année dite généraliste, il décida de se concentrer sur l’Histoire et la Littérature.
Bien que fondée par des Argéens, sous le règne d’Helgon l’université était désormais un haut lieu de savoir et d'effervescence intellectuelle.
L’Arjéens s’y faisaient discrets et n’y occupaient plus de fonctions stratégiques.Leur seule présence se résumait à une simple confrérie d’étudiants animés en secret par quelques professeurs jadis disciples d’Helgon.
Bien que passionné par les cours qu’il recevait, ce microcosme élitiste de la société Harlanaise ne lui convenait pas. Il supportait de moins en moins, ces enfants de riches nefaldien déconnectés des réalités de la vie réelle.
Brillant mais pas moins contestataire, ses prises de parole le contraignaient souvent à consacrer son temps à accomplir des punitions peu stimulantes. Puni pour ses idées, il était également récompensé pour ses résultats.
Son cursus prit un autre tournant un soir lorsqu’il rentrait au dortoir suite à une énième punition. Interloqué par des bruits de voix, il surprit tard dans la nuit une réunion de la confrérie des Arjeens de l’université. Ce qu’il imaginait comme une légende se confirmait sous son oreille attentive. Les idées évoquées par les voix derrières la porte décrivaient une epistemocratie fondée autour du culte de l’ancien roi Helgon. Au premier abord, curieux, ll comprit le danger de ces idées. L’un d’eux évoqua un obscur projet de magie noire mené dans une ville éloignée dans la bordure extérieure de Vargen. Il n’en sut ce soir-là pas beaucoup plus. Des pas au loin le forcèrent à quitter son poste.
Il consacra les jours qui suivirent à collecter des connaissances sur les Arjéens à la bibliothèque. Outre le récit des exactions commises pendant le règne d’Helgon, la bibliothèque l’université de l'invisible semblait plutôt fournie sur des ouvrages écrits pendant son règne. Joreik affirma quelques années plus tard que l’université sous prétexte de conserver des archives, servait de refuge à d’obscures connaissances. Il existait notamment tout un pan de mur dédié aux formules et sciences occultes développées par Helgon lui-même.
Pendant la période de l’intendance certains Arjéens n’hésitaient pas à faire la promotion du Panarjéanisme ces pratiques s'arrêtèrent subitement en 36 AGC lors de l’accession d’Hyvan au trône. On sut bien plus tard que la confrérie eut vent d’une traque menée par les rôdeurs et que leur discrétion était synonyme de survie.
A la fin de leurs études les proches de la confrérie rejoignaient pour la plupart une communauté basée à la cité des mages. Loin de la capitale, ils menaient tranquillement leurs expériences. Nul ne sait exactement ce qu’il s’est passé là-bas mais beaucoup de rumeurs évoquent que la ville s’est vidée peu avant le grand chambardement.
A la fin de ses études en 32 AGC, soucieux de vouloir continuer ses recherches sur les Arjéens, il écuma la quasi-totalité des bibliothèques d’Harlan. Il fut rapidement confronté à la pauvreté en ouvrages sur le sujet dans les archives qu’il consultait. La bibliothèque de Néfald était vide et celles des autres cités tout aussi lacunaires. Certains manuscrits avaient disparu et d’autres étaient détériorés. Les seuls livres disponibles vantaient celui qui fit connaître à Harlan ses heures les plus sombres.
Lors d’un retour dans sa région natale de Graeskar en 25 AGC, lors d’une foire, il aperçut sur l’étale d’un moine un ouvrage traitant de l'ère d’Helgon jusqu’ici inconnu. Intrigué par ce livre, il questionna le religieux. La discussion dura des heures. Tant est si bien que le moine ne vendit qu’un livre ce jour. La nuit tombée le moine proposa à Joreik de l’accompagner visiter son monastère le lendemain matin.
A l’aube, ils marchèrent deux jours pour atteindre le monastère. L’édifice perché dans les hauteurs de Graeskar hébergeait une communauté de moines vénérant Mintis, une ancienne divinité qui aurait été gardienne du temps et de la mémoire. Peu de personnes à l’époque se souvenaient des cultes anciens. Ce n’est que quelques années plus tard suite aux travaux de l’archéologue et intendant Soxyn que le panthéisme connu un véritable regain d'intérêt.
Éloignés du monde, les moines stockaient et conservaient un véritable trésor. Appuyés par des émissaire dans tout Harlan, ils accumulaient dans leurs caves la plupart des ouvrages du pays écrits depuis plus de 300 ans. Les moines y vivaient en autonomie, coupés du monde en apparence, mais recevaient plusieurs fois par mois d’importantes livraisons de livres, qu’ils triaient méticuleusement dans une immense bibliothèque au sous-sol. L’édifice de taille imposante l'était en réalité deux fois plus au regard de sa structure souterraine organisée sur plusieurs niveaux.
Les adeptes de Mintis dans cette quête d’archives et de récits en tout genre cherchaient avant tout à conserver les souvenirs du monde. Telle une quête de la vérité, il possédaient une mémoire vierge de tout mensonge. Ils y éditaient également des livres relatant l'histoire d'Harlan.
Le père supérieur proposa au jeune Telgon émerveillé de passer quelques jours sur place pour compléter ses recherches. Je pense que jamais, il ne s’imagina Joreik Telgon y resterait de nombreuses années tant les rayonnages étaient riches de livres, qui jusqu’alors lui étaient inconnus.
Peu à peu un échange s’intalla entre Joreik et les moines. Son passage à l’université de l’invisible lui permit de se faire prêter certains ouvrages convoités. Passionné par cette quête de la vérité Joreik Telgon intégra la communauté deux ans plus tard en 23AGC.
Désormais devenu Frère Telgon, retiré dans le monastère, il n’en demeurait pas moins actif grâce à son réseau construit lors de ses études à l’université. Il continuait de suivre les événements d’Harlan notamment la stabilisation politique impulsée par Hyvan. Il se rendait également à la capitale une à deux fois par an et ses ouvrages de qualité sur l’histoire d’Harlan y étaient fort appréciés. A son retour au monastère, il rendait compte des changements qui s’opéraient dans le pays. Ces voyages régulièrement espacés lui permettaient également d’observer l’évolution d’Harlan avec plus de recul.
Peu avant le grand chambardement, on lui rapporta que de nombreux livres disparaissaient dans les bibliothèques de tout le pays, notamment des livres écrits par les Arjéens. Ce qu’il craignait lors de ses études se dessinait lentement. Ses soupçons se confirmèrent par le récit d’une délégation revenant de la cité des mages la décrivant desertée.
Lors du cataclysme la position reculée du monastère lui permit de ne pas trop subir les vagues d’engeance qui qui se regroupèrent en majorité dans les villes. Seule une aile de la bibliothèque du monastère fut condamnée. L'ouverture d’une brèche permit à quelques entités maléfiques de s’y installer. Le monastère fait d’ailleurs encore régulièrement appel à des volontaires pour prêter main forte aux moines à se débarrasser des créatures qui y rôdent toujours. Quelques moines périrent également lors du grand chambardement, c’est à cette occasion que décéda le père Randi et que Joreik fut nommé père supérieur du monastère à l’âge de 56 ans.
Joreik Telgon savait que la disparition des livres et l’apparition des monstres ne présageait rien de bon. C’est lui qui le premier alerta Hyvan d’une prise de pouvoir imminente. Ce qu’il ne savait pas à l’époque c’est qu’Helgon se manifesterait que 12 ans plus tard à la mort d’Hyvan. On sut bien plus tard que c'était le choix d'Hyvän de ne pas révéler à son peuple que la seule chose qui retenait le courroux de l'ancien roi déchu était sa propre volonté. C'est à la suite de cette annonce que commença un affrontement entre Helgon et son petit-fils Hyvan. Seuls quelques hauts placés et partisans savaient qu'une guerre secrète sévissait.
Durant, ces 12 années, il ne chôma pas, appuyé des copistes du monastère, il contribua à alimenter toutes les bibliothèque d’Harlan des livres disparus. Il aida également l’intendance à reconstruire Harlan en fournissant des éléments d’archives (plans, gravures …)
A partir de 12 PGC lors de la torpeur, inconnu d’Helgon et donc épargné par son maléfice. Il continua en secret de documenter l’histoire d’Harlan et organisa clandestinement la circulation d’ouvrages et de journaux dénonçant les agissement d’Helgon.
Les informations qu’il transmit aux rodeurs permirent notamment d’organiser des actes de déstabilisation durant cette période. C’est lui qui exuma entre autres les plans des souterrains de Nefald construits par Hyvan.
Après l’Eveil, il contribua également à documenter l’intendance sur les faits écoulés pendant la torpeur.
Joreik Telgon succombera en 27 PGC à la suite de violentes fièvres à l’âge de 84 ans.