Bonjour,
Voici le projet de Ryujinken que nous voulons réaliser.
Localisation :
La ville de Ryujinken se situerait en -416052, 64, -55284.


Membres :
Nous sommes actuellement trois, C0GIT0ErgoSum, Shaddoows et moi même. Nous disposons tous de plus de trois semaines d’ancienneté mais Shaddoows s’étant absenté pour une longue durée recemment, les conditions ne sont peut-être pas pleinement remplies.
Quoi qu’il en soit, j’encourage tout les joueurs tentés par ce projet à me contacter en jeu ou via le forum.
Role play :
Cela faisait plusieurs décennies que le clan Sameru vivait coupé du reste du monde. Loin de toute route commerciale et isolé par le relief alentour, Ryujinken s’était développé péniblement, loin des incessantes batailles et du tumulte des guerres qui secouaient le monde à cet époque. Leur chef Sameru Sashi Iri était le garant du calme et de la plénitude des habitants de son petit hameaux. Il avait volontairement retiré sa ville de l’échiquier politique afin de conserver la paix qui régnait en ces lieux.
Ainsi, les membre cette communauté ont gardé une paix intérieur qui se lit sur leur visage souriant. Petits et robustes, ils sont très travailleurs et ne rechignent jamais à la tache, ce qui explique la richesse de leurs récoltes malgré des terres pauvres et gelées. Peu cultivés et faibles d’esprit, ils suivent leur religion, le Zenritsusen, qui les dirige vers l’état de bonheur éveillé, au travers de séances de méditation et une alimentation à base de fruits et de noix.
La fuite
Les ancêtres des habitants de Ryujinken vivaient autre fois dans un petit hameau perdu dans un désert immense et aride. Sous le joug de guerriers nomades comme l’était tout leur peuple, ils vivaient dans la misère et l’esclavage. Pacifiques et religieux, aucune voix ne s’était jamais élevée contre leurs oppresseurs. Jusqu’au jour où les envahisseurs allèrent trop loin.
Ce village vénérait le culte de Skog que les habitants suivaient strictement malgré que la plupart n’aient jamais vu de forêt ou de cerfs. Ce culte unique dans la région venait d’un curieux motifs géologique évoquant la forme d’un cerf qui surplombait le village. Des téméraires avaient même creusé un autel dans la roche, bravant l’interdiction de croyance établie par les nomades. Le secret ne pu être tenu indéfiniment et des soldats en entendirent parler. Une troupe fut envoyée de nuit et celle-ci trouva une salle remplie pour la cérémonie du Levant. Ébahis devant l’audace de ce village, ils décidèrent de frapper fort, que le nom de ce village résonne avec horreur dans toute le pays.
Ils firent arrêter toutes les habitants et préparèrent une exécution publique. Les prêtres allaient être torturés de longues heures sous les regards terrorisés mais complices du reste de la population. Leur supplice ne devait s’achever que lorsque, sur le pas de la mort, ils auraient été le bourreau de leur peuple, décapitant un par un chacun de leur prochains. Ils auraient ensuite été gardés prisonniers et exhibé dans tout le pays pour calmer des rebellions naissantes. Ce plan pervers fut mit en place dès l’aube. Les cris des suppliciés s’élevaient dans le silence d’un désert seulement troublé par le bruit d’un orage naissant. Les nomades s’étaient attendus à des mouvements de protestation mais même les nuages gris ne vinrent pas rompre le spectacle. Les habitants regardaient l’œil morne leurs amis souffrir, comme s’ils avaient accepté leur destin.
Devant l’absence de réaction, les soldats décidèrent d’avancer l’exécution des habitants par leurs prêtres. Pour marquer les esprits, ils firent avancer une petite fille vers l’échafaud. Ils désignèrent ensuite un supplicié pour appliquer la sentence. Il s’éleva alors un bruit de murmure dans la foule auparavant calme et silencieuse. Le désigné se tourna vers la petite fille, aperçu son visage et blêmit d’un coup. Il se tourna vers le sergent et se jeta à ses pieds, le suppliant de choisir quelqu’un d’autre pour cet acte. Les soldats avaient désigné un père pour exécuter sa fille.
Alors que le grondement des habitants s’accroissait, le sergent fut pris d’un fou rire empreint d’une cruauté funeste. La foule se tut. Seul restait ce rire démoniaque couvrant les sanglots du père. Le sergent se calma puis ordonna au père de se lever et d’aller saisir une hache. Le père, sous le choc, resta à ses pieds et continua à sangloter. Un sourire narquois se dessina sur le visage du chef des soldats qui se tourna vers la foule. Il commença à décrire un nouveau supplice. Celui que subirait la fille du prêtre. Enivré par la foule silencieuse qui buvait ses paroles, il délivra un vrai récital d’horreur et de cruauté pendant plusieurs longues minutes. Les sanglots du père cessèrent et des larmes silencieuses naquirent sur les joues des habitants. Le sergent semblait nourrir sa cruauté de celles-ci et il finit son discours en hurlant avec rage comment s’achèverait dans la douleur une vie courte et innocente. Le sergent épuisé par son effort se tut sur ces paroles.
Le silence fut de nouveau maitre. Mais ce silence là était plein d’angoisse et d’attente, presque pire que la tirade sanglante qui le précédait. Le temps semblait suspendu sur la décision du père. Toute la foule était captivée par ses larmes. Même le sergent n’osa rompre ce silence. Pourtant, le dénouement ne vint pas du père mais de sa fille qui s’était jetée dans la bras de son père. Bien que ne semblant pas avoir compris ce qui l’attendit, le discours du sergent lui avait fait peur.
[...]
Ils prirent la mer sur les trois seuls navires suffisamment résistants pour traverser la mer d’Elkar, aux flots impétueux et aux tempêtes ravageuses. Ils remontèrent le fleuve jusqu’à la tombée de la nuit, frémissant devant chaque vaisseau qui les frôlait. N’ayant vu aucun vaisseau de leurs anciens maîtres, ils n’eurent jamais connaissance des dangers auquel ils échappèrent ce soir.
Néanmoins, ils étaient parfaitement conscient des dangers qui les attendaient dans les eaux limpides de celle qu’ils appelaient la « Dévoreuse ». Ce fut encore sous le choc de ce qu’il venait de leur arriver qu’ils prirent la direction du Nord, laissant derrière eux un peuple mourant ainsi que les démons le consumant. Plein d’espoir, [] regardait la lune monter dans le ciel en pensant à ce qu’il allait advenir d’eux. Il voyait leur avenir flou et sombres, rempli d’épreuves et d’incertitudes mais il avait une certitude, il ne pouvait qu’être radieux car le pire était derrière eux. Il sentait l’aura de Skog protéger les bateaux de son peuple dont les ancêtres avaient voués leurs courtes vies à sa vénération. Il leur avait inspiré ce périple et il les accompagnerait au bout de celui-ci.
Description du projet :
Le projet se comporterait de 4, le château Sameru (en jaune), un temple japonais (en rouge), un village (en bleu) et une grotte comportant un lieu de culte (en vert).

Voici la direction vers laquelle nous souhaiterions construire ces bâtiments.



Merci de votre attention.