Bonjour à tous et à toutes, je m'appelle romain et mon pseudo est donc 'Jiaba'. J'habite en France, à toulouse, je joue à Minecraft depuis bientôt 3 ans et je fais du roleplay sur minecraft depuis presque 2 ans. J'ai commencé le roleplay sur papier (D&D) à 6 ans.
J'aime bien modder et coder en Java/C++ et j'aime bien faire des textures.
Et je fais même des rendu 3D sans problème car j'ai un pc assez puissant (monté moi même, gtx 770, 16 go de ram etc)
Et la petite surprise, j'ai 16 ans. Et même si c'est un poids, j'espère que mon roleplay peut rattraper mon âge.
Passons au roleplay à présent !
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Le ciel est sombre, les étoiles ne brillent pas, c'est une triste nuit d'hiver.
Il est là, calme, apaisé, immobile. Il regarde droit devant lui mais ne regarde pas ce qui y est, il regarde ses pensées, il écoute le silence.
Il profite de ce moment. Il ne veut pas qu'il se termine.
Les mains autour des genoux, recroquevillé et adossé au mur. Pourtant il sait que ce moment aura une fin...
J'ai 8 ans, j'aime le calme, les autres enfants jouent, courent et crient de joie, et je suis assis, c'est le solstice d'hiver, ou le renouveau des saisons, tout le monde le fête et je n'y vois pas d'intérêt. J'ai toujours aimé la paix et je l'apprécierais toujours.
Comme à mon habitude, j'attends, je préfère mon imagination à la réalité, qui est certes bien plus cruelle. Je me laisse emporter dans mes pensées.
C'est alors que je suis réveillé, éjecté de mon monde. J'ai mal, je sens du sang couler de ma bouche.
-Alors gamin on dort ?
dit il en me frappant la mâchoire; je me lève, lentement, je le regarde.
-Oui. Enfin ça s'en rapproche, pourquoi ?
Dis-je en m'essuyant le sang avec le haut de ma main, il me frappe alors dans le ventre
-à toi d'me l'dire!
Je mets mes mains sur mon ventre et le regarde, d'un air plus intrigué que triste; Le père du môme accourra :
-Qu'est-ce qu'il se passe ?!
-Il m'a insulté et m'a menacé ! dit le jeune menteur.
Son père me regarde, puis, après une petite seconde d'hésitation, me frappe.
-COMME CA ON MENACE MON FILS. ET EN TEMPS DE FÊTE EN PLUS
Il se rappelle de ce moment comme d'une grande leçon, ce qui l'a fait se retirer du monde, se cacher, vivre seul. Apprécier le moment et l'endroit sans injustice.
Il entends un grognement puissant.
Il se demande ce que c'est, pourtant, au fond, il le sait. Soudain, il a chaud, d'impatience, de peur, ou simplement des flammes qui attaquent le mur sur lequel il est adossé, les trois.
Il se retourne et voit la bête, majestueuse, digne. Le mur s'est effondré, il n'a rien à faire que de sortir son épée.
D'un geste, il baisse sa visière, brandit son épée et frappe la bête d'un coup puissant à l'aile, la bête se baisse et le regarde avec des yeux.. familiers.
Mon nom est.. Adrenhir, je viens d'un pays lointain, un pays où vivaient les gens comme moi, on a toujours eu une vie paisible, là bas, à Gardras. Malgré notre apparence, les dragons sont civilisés, nous pouvions vivre jusque à des millénaires, j'ai 1293 ans, je suis jeune.
Nous mangions des rennes, des cerfs ou des ours. Nous marchandions avec des objets, mais pas avec leur rareté, mais leur valeur sentimentale. Notre clan d'environ 200 dragons reposait sur la confiance et l'honneur.
Tout allait bien. Jusqu'au jour où le mage arriva, la prophétie que personne ne croyait se réalisait devant mes yeux; tout les dragons décidèrent de le combattre, mais le mage les glaçait ou les faisait fondre, il avait plus d'un tour dans son sac et était déterminé à nous tuer jusqu'au dernier, sous ordre de son roi, nous n'avions rien fait contre son royaume, le roi avait juste peur de nous. L'humanité avait peur de nous.. sans raison.
Après en avoir tué la majorité, il disparu. Nous crûmes que nous étions sains et saufs, et moi qui avait décidé de m'envoler vers le royaume lointain pour retrouver le mage, je vu ma ville disparaître, mon berceau, se désintégrer, pas de flammes, juste un cratère, pas d'explosions, ni de fumée, juste.. le vide. Les dragons étaient tous morts et ma soif de vengeance m'avait rendu le seul dragon à présent en vie. Je cherchais la vengeance alors qu'il me fallait la compréhension, je cherchais toutes les tours de gardes et les brûlaient jusqu'à ce qu'elles se cassent.
Un jour, je vu un pauvre humain, il voulu m'attaquer; croisa mes yeux et s'arrêta, il jeta son épée au sol, on avait les mêmes yeux, la tristesse, la solitude, la peur, l'injustice. Voir quelqu'un comme moi m'avait fait comprendre ce pourquoi j'étais énervé, pas de l'injustice que j'avais subi, mais du fait que personne ne me comprenais, que j'étais le seul de mon espèce, et quand je le vu, il me comprenais et je le comprenais, j'ai vu dans ses yeux sa vie et son désespoir.
Pour m'avoir fait me retrouver, retrouver mon âme, mon but. Je devais lui rendre une faveur, celle que j'aurais aimé que quelqu'un me rende.
Il regarde la bête dans les yeux. La bête se calme, il se voit dans les yeux du reptile. Il voit l'injustice, l'incompréhension, la tristesse....la solitude.
L'ermite passe sa main autour du cou du dragon et sent quelque chose, un flux d'énergie, c'est comme s'il parlait au dragon. La bête pousse un bruit de contentement, de joie, d'agrément. D'un coup d'aile, il fait sauter l'aventurier sur son dos et prends son envol.
Il est au dessus des nuages, il fait jour, le soleil se lève, le ciel est teinté de rouge écarlate. On aperçoit l'horizon. C'est là qu'on va. Cette citée appelée Roche-Neuve. Le dragon avait lu dans les pensées de l'homme et su où il voulait se rendre, et l'y emmenait.
Il contemple le paysage, sur le dos du dragon, il voit la ville au loin, il sait qu'il va là, il est en contact avec le dragon, c'est comme si la bête lisait dans ses pensées, ils sont en osmose parfaite.
Les deux regardent vers l'horizon.
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Je fuis, je cours, où ? Je ne sais pas, qui je fuis ? Tout. Je n'ai aucun but, je cours sans me poser de question, je fuis mon ombre, je fuis mon passé, je fuis la vérité.
Je l'entends, il est là, il viens, je me cache derrière un arbre, il continue de chercher.
J'attends, il ne me trouve pas, la nuit tombe. Je me cache dans une tour de garde. Je vais passer la nuit ici. Je sors un morceau de mie de pain de mon sac. Je vais vérifier si la tour est bien vide, je m'installe, je compte bien passer la nuit, voire même attendre de ne plus avoir à fuir. Cette tour à l'air abandonnée.
Le dragon passe au dessus des collines et se pose finalement sur une montagne près de Roche-Neuve, la bête et l'ermite pensent tout les deux qu'ils devraient se retrouver ici quand ils le voudraient, ils ne se parlent pas mais se sont compris, ils hochent la tête, le dragon prend son envol, l'ermite marche vers Roche-Neuve.
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Je ne veux pas le tuer, il passe alors sa main autour de mon cou, de l'affection ! D'un humain ! Je ne savais pas que les humains avaient des sentiments.
Je compte y passer la nuit, pourtant, je suis interrompu par un souffle chaud, je me retourne, l'épée à la main avant même de réfléchir. Un dragon ! Je me prépare à le tuer, je n'en ai jamais tué mais j'ai l'impression d'avoir ça en moi, comme si j'avais.. comme.. comme si j'avais tué des centaines de dragons, mais pas à l'épée. Je le regarde dans les yeux et c'est comme un miroir vers mon passé, l'injustice, la tristesse, le désarroi, je ne pourrais tuer une bête comme celle ci, ce serait me tuer moi même. Je lâche mon épée, et sans m'en rendre compte, je lui caresse le cou pour le rassurer, je ne sais pas ce que j'essayais de faire, c'était du suicide, mais, le dragon aussi avait l'air de me comprendre, la compassion nous envahissait tout deux
L'humain avance vers Roche-Neuve, mais petit à petit, il a un sentiment étrange qui l'envahit, le sentiment d'être le mage qu'il a vu dans les pensées du dragon, il a peur d'être ce monstre, il a peur d'être amnésique, il ne peut s'accepter, et soudain, une douleur au ventre le frappe, il s'évanouit.
Trois nuits plus tard, l'homme se réveille, le froid qu'il ressentait en pensant à son passé hypothétique le fait trembler et glace son coeur, il court vers la colline où lui et le dragons voulaient se retrouver.
Il y arrive enfin, le dragon aurai du être là en même temps, il aurait du le sentir.
L'aventurier y vu une pierre, un cristal, un topaze, il l'attrapa et soudain, les pensées l'envahirent. C'était un cristal de vision, une ancienne technique des dragons, l'amnésique ne savait pas comment il savait ceci, mais il savait tellement de choses sur les dragons, sans explications.
Un nuage apparaît, l'homme tombe de nouveau, il est endormi, mais il voit, il se déplace dans sa pensée, ce qu'il fait depuis tout petit.
Il voit le dragon, face à un mage, il sait que ce n'est pas lui car les pierres de vision enregistrent le dernier moment de la vie d'un dragon et ne restent en forme matérielle pas plus de 2 jours. C'est bien Adrehnir, mais qui est ce mage ? Etait-ce celui qui a détruit le peuple du reptile ? Sûrement, mais l'humain se demande si pendant son sommeil, il n'était pas redevenu le mage.
Il continue à regarder la bataille, le dragon, empli de fureur comme jamais on ne l'avait vu, cracha des flammes comparables au soleil, le mage comprit bien vite qu'il avait perdu la bataille, et entreprit une technique qu'il n'avait pas le droit de faire, la technique de dernier recours, le mage s'imprègne d'un brasier et rempli son coeur avec celui ci, créant ainsi une explosion de flammes et de cauchemars. La vision se termine alors avec le dragon, mort, et le mage, mort tout aussi.
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Alors l'aventurier revient dans la réalité et lâche la pierre, il s'écroule sur ses genoux:
Le dragon qu'il comprenait si bien était mort, et aussi, comment aurait-il pu lire une pierre de vision, seuls les dragons peuvent faire ça.
Il n'était pas le mage, c'était certain à présent..
MAIS QUI ETAIT-IL ?